Etre pilote est une chose, devenir un pilote rapide,performant et fiable, en un mot professionnel en est une autre.
Devenir professionnel du pilotage est un art de vivre. Il faut en effet avoir constamment à l’esprit dans sa vie quotidienne ce qui est bon ou ne l’est pas pour améliorer son potentiel de pilote.
Une foultitude de choses, d’actions est utile pour développer des sens, des réflexes, qui vont être exploitables lorsque vous pilotez.
Des exemples ?
Pour bonifier mon équilibre, j’ai acheté un monocycle et ai passé un mois de vacances à raison de deux ou trois heures par jour pour en maîtriser son utilisation. Maîtrise que j’ai régulièrement entretenue par la pratique.
Dans le même ordre d’idée, pour bonifier la coordination et la précision des mouvements de mes mains, j’ai appris et pratiqué le jonglage avec trois balles.
Le trial, que j’ai pratiqué également, réunit tous ces critères, équilibre, coordination et précision des mouvements en y ajoutant des spécificités très utiles sur une moto de circuit comme le senti de l’importance des appuis de repose-pieds, la précision requise pour le maniement des commandes…
Tous sports « ludiques » comme le tennis, le ski, le golf…..apportent en plus d’une condition physique optimisée, une amélioration de ses capteurs sensoriels et de la précision de ses gestes.
A contrario, musculation ou footing ne font travailler que la résistance et la puissance physique et sont donc des sports peu adaptés à faire progresser vos performances sur la moto.
Mais ce qui reste comme le meilleur exercice pour bonifier votre potentiel de pilote, c’est du roulage, encore du roulage sur circuit.
Bertrand Sebileau