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Conseil de Fast Sebil : « Savoir endurer »

Une course d’endurance, est une épreuve particulière à de nombreux égards.

Déjà, il y a une longue préparation dans laquelle le pilote doit s’investir à fond. La règle de cette préparation pour le pilote est simple : chercher en permanence le maximum.
Chercher le maximum n’implique pas de prise de risque inconsidérée. Au contraire, ce qu’il faut apprendre lors de ces essais préparatoires, c’est la maîtrise de ce maximum pour qu’il devienne totalement habituel, gage de fiabilité en course. D’autre part, seul ce maximum permet de faire valablement progresser la moto tant en performances qu’en confort de pilotage et offre à ce travail d’évolution une référence indispensable.

Ensuite il y a la course.
Il faut garder à l’esprit que l’endurance est une épreuve d’équipe et cela doit peser en permanence sur vos décisions.
Il faut également toujours avoir à l’esprit que chaque seconde compte et que l’accumulation de ces secondes font des minutes et au bout du compte des tours.

Les règles :
Ne jamais perdre de temps, préserver le matériel, piloter le plus souplement possible et n’effectuer que des actions réfléchies.
La troisième règle permet de répondre à la deuxième et permet également des garder des réserves physiques indispensables pour maintenir son niveau de performance au maximum tout au long de l’épreuve..
Ne jamais perdre de temps, c’est parfois accepter d’en perdre un peu pour éviter d’en perdre beaucoup.

Quant à la réflexion, elle doit se nourrir de tous les paramètres précédemment cités.

Bertrand Sebileau

1 thought on “Conseil de Fast Sebil : « Savoir endurer »

  1. Pour la petite histoire,
    Il y a quelques années, alors qu’en moto sur le périphérique, j’allais sortir à la hauteur de l’A4, je me suis fait rattraper très rapidement par une sportive, que j’ai tenté tant bien que mal, de suivre, la rencontre a été très vite écourtée ; le temps de lire sur l’arrière du casque, Fast Sebil

    Pour me situer, en toute humilité, j’ai à mon actif, 20 Paris Nice, et 15 Tours de France Cycliste, en tant que moto journaliste et j’étais à l’époque employé à TF1, comme motard de presse !

    Les circonstances du moment, ont remis les pendules à l’heure,
    face aux talents de pilote de Bertrand, je n’étais que le simple conducteur d’un 2 roues

    Cordialement

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